Un médecin refuse d’opérer un patient
Source : facebook
Le spécialiste en urologie en Pologne, ayant été victime de diffamation de la part d’un patient sur les réseaux sociaux, a pris la décision radicale de refuser d’opérer cet individu. Les propos diffamatoires, s’étalant sur une durée de plusieurs mois, ont poussé le médecin à agir de la sorte, en signe de protestation contre le comportement irrespectueux de son patient.
Supporté par l’hôpital
De son côté, l’hôpital situé dans la ville de Kalisz, où s’est déroulé l’incident, a officiellement confirmé l’existence de cet événement en publiant une déclaration sur sa page Facebook. Cette dernière a également tenu à rappeler les valeurs éthiques et professionnelles qui sont au cœur de sa mission, et a réaffirmé son soutien indéfectible envers son personnel médical.
Selon une notification officielle, le médecin spécialiste en urologie a refusé de procéder à un examen de son patient le 26 avril dernier. La raison immédiate de ce refus était la présence de contre-indications médicales manifestes pour la mise en œuvre de la procédure. En d’autres termes, après avoir soigneusement évalué les risques, le médecin a conclu que l’opération était inadmissible.
La notification précise également qu’il y avait une autre raison pour ce refus. En effet, le patient concerné avait commis une diffamation durable et publique du médecin spécialiste nommé, ainsi que des propos injurieux à son encontre, même après que le médecin lui ait expliqué les raisons de son refus.
Les lois autorisent le refus du médecin de traiter un patient
Selon les lois en vigueur en Pologne, un médecin est autorisé à refuser de fournir un service médical dans le cas où ses compétences seraient compromises ou s’il est discrédité par le patient. L’hôpital a souligné que cette règle était applicable dans la situation où le patient avait diffamé publiquement le médecin spécialiste en urologie, compromettant ainsi son intégrité professionnelle.
Toutefois, conformément à la réglementation en vigueur, dans de tels cas, le médecin doit nommer un autre spécialiste qui est en mesure d’effectuer la procédure médicale en question. Dans la situation actuelle, cette option n’était pas possible étant donné les contre-indications médicales claires qui ont été confirmées et qui rendaient l’opération inadmissible.