Santa Cruz del Islote, une île surpeuplée !
Source : flickr
Ah la Colombie, ses plages idylliques, ses paysages à couper le souffle, ses villages colorés, et ……son île surpeuplée! Et oui la Colombie possède elle aussi, sa face cachée! L’île de Santa Cruz del Islote est située dans la mer des Caraïbes au large de la côte du département de Sucre et fait partie de l’archipel San Bernardo.
Cette île est l’une des plus densément peuplées de la planète. Et pour cause, le nombre de ses occupants est de 1247 habitants pour une superficie de 0,01km,2 soit à peine plus d’un hectare. Sa densité de population s’élève donc à 34 826 habitants/km2.
L’île est 4 fois plus peuplée que le quartier de Manhattan
L’île ne possède « que » 90 maisons, un seul restaurant, deux boutiques, une école, et une discothèque pour tous les âges (et oui il faut faire avec les moyens du bord)!
Partant du fait que la densité moyenne est de 1,25 habitant pour tous les dix mètres carrés. L’île est 4 fois plus peuplée que le quartier de Manhattan, ce qui fait d’elle l’un des endroits les plus fréquentés.
Il n’y a pas un seul mètre carré qui ne soit pas exploité, et chaque maison de 40m2 abrite en moyenne 10 personnes. Les voisins ont donc intérêt à bien s’entendre!
Source : lavanguardia
Et si elle est si bondée, c’est parce qu’au début il n’y avait pas un chat…euh pardon un moustique! Ne vous inquiétez pas, vous allez vite comprendre! Ses habitants racontent que Santa Cruz a été découverte il y a plus d’un siècle par un pêcheur.
Il a remarqué que dans l’île, il n’y avait aucun moustique ce qui était exceptionnel aux Caraïbes. Cette nuit-là, le pêcheur et son équipe avaient si bien dormi, qu’ils avaient décidé de ne plus quitter l’île.
Source : tribeza
Résultat, 150 ans plus tard, l’île est devenue une vraie « fourmilière »! Pourtant étrangement, les personnes qui vivent à Santa Cruz Del Islote jouissent d’une vie calme et paisible.
Personne ne verrouille ses portes et tout le monde se connaît. Les habitants se nourrissent principalement de tout ce que leur apporte la pêche, et leur économie dépend du tourisme.
Pour ce qui est de l’eau, celle-ci est livrée dans un réservoir par un navire de la Marine depuis Cartagena, toutes les semaines.
En revanche, il leur manque l’électricité permanente, car le générateur de l’île ne peut fournir que 5 heures d’électricité par jour seulement!
Imaginez, pas de cimetière !
Mais sinon, à part ça la promiscuité ne dérange pas les habitants de Santa Cruz. Il parait même qu’il y fait bon vivre! D’y vivre, certes…mais pas d’y mourir, car l’île ne possède aucun cimetière!
Les personnes âgées sont donc forcées de quitter cette terre un jour ou l’autre, pour passer le restant de leurs jours sur une autre île de l’archipel.
LAGOS, ville surpeuplée du Nigeria
Source : afrique.latribune
Lagos est la plus grande ville du Nigeria et même du continent africain. L’ancienne capitale du pays possède une superficie de 999,6 km2 et une population de 13 903 000 habitants, ce qui amène la densité de la population à 13 909 hab./km2 , oui en effet c’est un peu beaucoup !
C’est au cours du 20ème siècle, que la petite ville côtière connaît une expansion phénoménale. Avant cela, la ville était simplement entourée de quelques villages semi-ruraux, des routes qui se laissaient rapidement submerger par la nature, et des champs qui devenaient des forêts aussitôt qu’on ne les exploitait plus. Il n’y avait que très peu de bâtiments et de voitures.
Une vie misérable
Mais aujourd’hui sa population s’est multipliée par 100. Et la majorité d’eaux vivent dans des quartiers défavorisés, dans des bidonvilles ou dans des maisons sur pilotis. Ils n’ont accès ni à l’eau courante ni au système d’assainissement.
Les rues sont bien-sur étouffées et bondées par la circulation. L’air est irrespirable et sa décharge couvre 40 hectares, pour une capacité de 10000 tonnes de déchets traités par jour.
Source : voaafrique
Lagos est aujourd’hui connue pour son développement urbain incontrôlable, avec l’un des taux de croissance démographique les plus hauts au monde.
Et tout cela n’est pas sans conséquences. La ville doit faire face à une grande apoplexie humaine, et par conséquent à un taux élevé de criminalité. Le pire, c’est que certaines recherches récentes ont affirmé, que cela n’ira pas en s’arrangeant.
Et qu’au cours du prochain demi-siècle, la population du Nigeria continuera de croître de manière ingérable. Ainsi Lagos pourrait devenir la plus grande métropole du monde, avec 85 ou 100 millions d’habitants d’ici quelques dizaines d’années.
Kowloon Walled City, incroyablement surpeuplé !
Source : dailymail
Kowloon Walled City est une région de la ville de Hong Kong située sur le continent, au nord de l’île de Hong Kong, et au sud de la partie continentale des Nouveaux Territoires, en Chine.
A l’époque où elle était encore habitée, le nombre d’habitants de cette petite enclave de 0,026 km² était de 50.000. Kowloon possédait donc une densité de population exceptionnelle. En 1987, celle-ci fut estimée à 1,9 million d’hab./km2.
Un bloc compact de plus de 10 étages
Celle que l’on appelle également la « Citadelle de Kowloon » a été fondée par les Chinois. Et elle est peuplée de 700 habitants, quand la région de Hong-kong fut cédée aux Anglais en 1898.
Il s’agissait de la seule enclave murée, que les chinois pouvaient encore exploiter. L’ancienne citadelle militaire chinoise était un lieu sombre, dense et surpeuplé.
Source : dailymail
Une zone morose et grise qui avait toutes les propriétés, pour attirer une population assez particulière : squatteurs, prostituées, gangsters, réfugiés politiques ou des Chinois qui voyaient en ce minuscule terrain, un paradis pour toutes sortes d’activités illicites.
Plus les gens s’installaient dans l’un des endroits les plus fréquentés au monde, plus les constructions anarchiques naissaient. Au fil du temps, la région était devenue un bloc compact de plus de 10 étages d’enchevêtrements de couloirs, d’appartements, et de passerelles, bref un vrai labyrinthe !
Kowloon a finalement été évacuée, et ensuite démolie en 1992 pour laisser place à un parc. C’est sûr, que c’est mieux comme ça!