Sir Rowan Atkinson, notre Mister Bean !
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Avant de pouvoir dire lequel d’entre ces deux grands humoristes est le plus drôle, il faut bien évidemment revenir un peu sur leurs incroyables parcours artistiques, et même remonter vers leurs tous premiers pas sur scène.
Commençons ainsi par Sir Rowan Atkinson. Il a débuté sa carrière d’acteur sur les planches de théâtre, alors qu’il était étudiant à l’université d’Oxford. Il faisait partie à l’époque de la troupe théâtrale « Etceteras », qui interprétait des textes écrits par le jeune étudiant Atkinson.
Bien sûr, il ne se limite pas à l’écriture, et donne également la réplique à ses camarades. Le succès de ses pièces et la qualité de ses interprétations sur scène, incitent le jeune Rowan à persévérer sur cette voie.
Le début de la carrière de Mr Bean
Et une fois ses études terminées, il ne tarde pas à rejoindre la prestigieuse chaîne britannique BBC, en qualité de rédacteur de sketchs pour une émission de comédie.
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Grâce à la qualité des gags qu’il transcrit sur le papier, le programme fait un véritable carton. Et le génie comique de Rowan Atkinson commença à être reconnu.
Il sera alors choisi en 1983, pour être la vedette de la sitcom médiévale « The Blackadder », ou « La Vipère noire » en version française. Mais la carrière de Rowan ne décollera réellement qu’au début des années 1990, lorsqu’il donnera naissance à son personnage mythique de Mister Bean.
Le personnage de Mister Bean est très apprécié par le public
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En effet, la première apparition de l’emblématique Monsieur fève, remonte au jour de l’an 1990, lors d’un programme spécial d’une durée de 30 minutes diffusé par « Thames Television ».
Le personnage était censé dépeindre un vieux garçon célibataire, aussi attachant que naïf, et accumulant les bourdes en provoquant le chaos partout où il va.
Mais ce côté Gaston Lagaffe, conjugué à son innocence flagrante, ont fait de Mister Bean un personnage hautement attendrissant. Et c’est ainsi qu’il fut alors très vite adopté par le public.
Une audience très satisfaisante pour un acteur débutant
Avec ses mimiques et ses babillements dignes d’un grand bébé, ainsi que son incroyable habilité à semer la pagaille à cause de ses maladresses légendaires, Mister Bean est rentré dans la pop culture par la grande porte.
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La série Mr Bean a ainsi enregistré de très bonnes audiences au Royaume-Uni, avec près de 18,74 millions de téléspectateurs lors de la diffusion du cinquième épisode en 1992.
Et malgré le fait qu’elle ne comporte que 14 épisodes au total, la sitcom a connu un succès quasiment planétaire, puisqu’elle fut diffusée dans plus de 200 pays à travers le monde.
Mister Bean, un symbole de la culture britannique
Deux films ont également été produits : « Bean : l’ultime film catastrophe », sorti en 1997 et « Les Vacances de Mr. Bean », sorti en 2007.
En incarnant un humour très british et en le popularisant outre-mer, Mr Bean est ainsi devenu un véritable symbole vivant de la culture britannique. Au même titre que la reine Elisabeth, ou du mythique groupe des Beatles.
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Créé en 1990, le personnage suivra son créateur jusqu’à aujourd’hui, et on peut résolument affirmer que Mr Bean n’a pas pris une ride en 30 ans.
Personne ne peut résister à son sourire énigmatique
Quel que soit notre état d’esprit, au moment de visionner l’un de ses gags, on ne peut que se tordre de rire. Et des scènes telles que celles où il doit repeindre son appartement, ou se préparer un petit encas deviennent de véritables moments d’hilarité générale.
Après tout, avec Mr Bean, n’importe quelle action entraîne une multitude de réactions en chaîne. Et le champion toutes catégories de la bourde n’en fait pourtant qu’à sa tête, affichant ce fameux sourire énigmatique qui est devenu, avec ses onomatopées et grognements, sa marque de fabrique.
Jim Carrey débute un peu tôt, par rapport à Mister Bean
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Contrairement à Sir Rowan Atkinson, qui n’a découvert sa passion pour la comédie et le théâtre qu’à l’âge adulte, Jim Carrey lui, était déjà un pro du spectacle humoristique dès l’âge de 7 ans.
En effet, à peine plus haut que trois pommes, le jeune garçon manifestait toutes les qualités de spontanéité et de la répartie exigés chez les humoristes.
Voyant toute l’étendue du talent de son fils, le père de Jim l’emmena faire la tournée des cabarets à Toronto, la capitale de son Ontario natal, en vue d’interpréter des one-man-shows.
Un grand rôle à l’adolescence
À 15 ans à peine, le petit Jim est déjà une star au prestigieux club de comédie « Yuk Yuk’s », et il est alors remarqué par le comédien Rodney Dangerfield.
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Ce dernier l’emmènera avec lui à la Mecque du cinéma mondial qu’est Hollywood, d’où Jim Carrey allait prendre tout son essor quelques années plus tard.
Il y décroche ainsi son premier grand rôle sur grand écran en 1983, dans le film comique « Copper Mountain ». Ses talents d’imitateurs et ses gesticulations sur scène, hérités de ses années de stand-ups et de one-man-shows, le font très vite acquérir une certaine popularité.
Jim apparaîtra encore sur bon nombre de productions hollywoodiennes et de séries, avant de voir sa jeune carrière naissante prendre un tournant décisif, au milieu des années 1990.
Jim Carrey dans de grands films
En effet, c’est en 1993 que Jim Carrey accédera à la notoriété mondiale, en endossant trois grands rôles qui allaient lui coller à la peau pour de nombreuses années.
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Il tourne ainsi tour à tour et toujours dans les rôles principaux, dans « Ace Ventura, détective chiens et chats », puis l’année suivante « The Mask » et « Dumb and Dumber ».
Trois grands personnages emblématiques, auxquels le jeune acteur allait donner vie de manière spectaculaire, à travers ses mimiques et ses gestuelles endiablés.