La batterie de Bagdad, une technologie ancienne inexpliquée!
Source : researchgate
Un archéologue, du nom de Wilhelm König, effectuait un jour, dans les années 30, des fouilles dans la localité de Khujut Rabu, à Bagdad, en Irak. Il fit la découverte d’un objet curieux : un pot d’argile, long d’une dizaine de centimètres, fermé en haut par un bouchon en bitume, d’où dépasse une tige de fer.
La composition de l’objet a étonné l’archéologue, car à ses yeux, il s’agissait presque en tout point d’une pile électrique rudimentaire. En effet, la tige était contenue dans un cylindre de cuivre, isolé à la base par un tampon en bitume. Pour créer des tensions électriques, il ne fallait que deux éléments : des fils conducteurs et un acide.
Même si les tensions que produirait un tel objet seraient très faibles, il s’agirait néanmoins de la plus ancienne pile électrique jamais découverte, puisqu’elle date du 3e siècle après J.C.
Un objet trop bizarre !
Cependant, Wilhelm König a contre lui bien des scientifiques qui réfutent son hypothèse. Selon ces derniers, cet objet bizarre serait simplement un vase conçu pour contenir et transporter des parchemins, et que c’est une pure coïncidence s’il ressemble à une pile.
La fonction de cette poterie est jusqu’à nos jours encore débattue. Était-ce une la première forme de dispositif électrochimique, ou bien un portefeuille sophistiqué ?