La « vraie » pierre tombale de Blanche-Neige : de l’archéologie mystérieuse
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Il est quasi impossible de ne pas connaître le conte de fée de Blanche-Neige et les sept nains : la version Disney de 1937 est célèbre. Au départ, beaucoup de personnes pensaient que cette histoire, racontée originellement par les frères Grimm, était un récit de fiction.
Mais il est convenu par plusieurs historiens qu’en réalité, Blanche-Neige a été inspirée d’une vraie histoire, celle de Maria Sophia von Erthal. Il existe plusieurs similitudes incontestables entre l’histoire de Sophia et celle de la princesse dans le conte.
Voici la vraie histoire
En effet, Maria née en 1725 à Lohr avait une belle-mère diabolique et possédait un « miroir parlant », un jouet acoustique. Et ce n’est pas tout ! Les nains dans l’histoire de Maria sont également en lien avec une ville minière, encadrée par sept montagnes.
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Les plus étroits tunnels n’étaient accessibles que par des mineurs de très petite taille, qui portaient souvent des capuchons à la manière dont sont fréquemment représentés les nains. Les points en commun entre le conte et la vie de Maria sont donc bien nombreux.
Malheureusement, Maria n’a pas eu de fin heureuse : elle était aveugle très jeune, elle ne s’est jamais mariée et elle est décédée à l’âge de 71 ans dans un monastère.
Toutefois, sa pierre tombale avait complètement disparu en 1804 après la démolition de l’église dans laquelle Maria avait été enterré. Après plus d’un siècle, la pierre tombale a refait surface dans une maison de Bamberg, dans le centre de l’Allemagne et a été offerte au musée diocésain par la famille.
Les plus anciens crânes de l’âge du fer
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Hilda est une druidesse qui a vécu à l’âge de fer. Morte entre 55 et 400 après JC. Hilda fascine les scientifiques. En fait, sa découverte n’est pas récente : son crâne a été présenté pour la première fois en 1833 par la Société phrénologique d’Édimbourg.
Ce qui rend Hilda si exceptionnelle c’est qu’elle était morte à un âge relativement avancé, une soixantaine d’années environ, alors que l’espérance de vie des femmes de l’époque se situait plutôt autour de la trentaine.
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Cette longévité suggère que la druidesse faisait sans doute partie d’un milieu privilégié. Mais à quoi la femme pouvait-elle bien ressembler ? C’est la question à laquelle Karen Fleming a tenté de répondre. Pour reconstituer le visage de Hilda, elle a scanné son crâne et enregistré toutes ses caractéristiques.
L’archéologie mystérieuse
Après avoir reproduit l’ossement en cire, elle y a ajouté des muscles puis de la peau. Enfin, elle a utilisé les mesures prises sur le crâne pour modeler le tout et « redonner vie » à la druidesse. Et le résultat est bluffant !
Il montre une femme ridée aux joues creuses, aux lèvres fines et à la bouche dépourvue de dent à cause probablement de l’alimentation de l’époque. Cependant, il ne s’agit pas là d’un simple visage, c’est toute une histoire que Karen Fleming a réussi à remettre sur le devant de la scène avec sa création.
La découverte archéologique incroyable à propos de l’histoire d’« Homo sapiens »
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Il n’y a pas si longtemps, les scientifiques pensaient que le berceau de l’humanité moderne était en Afrique de l’Est et que l’Homo sapiens y était apparu il y a un peu moins de 200.000 ans. Mais toutes ces connaissances sont désormais obsolètes !
La raison ? Eh bien, en 2017, une équipe internationale dirigée par le paléoanthropologiste Jean-Jacques Hublin, a mené des fouilles au Jebel Irhoud au Maroc, à 100 km au nord-ouest de Marrakech. Dans ce lieu les archéologues ont fait l’une des découvertes les plus importantes de ce siècle.
Les recherches ne s’arrêtent pas là !
Et pour cause ! les fossiles retrouvés montrent que l’homme moderne peuplait sans doute déjà une grande partie de l’Afrique il y a… 315 000 ans. Ce sont donc les plus anciennes traces de notre propre espèce connues à ce jour.
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Sans surprise, cette révélation a mis à mal l’idée d’une évolution humaine linéaire issue d’Afrique de l’Est et d’un « jardin d’Eden éthiopien » : l’homme d’aujourd’hui serait plutôt le fruit de groupes dispersés dans toute l’Afrique.
De plus, selon les archéologues de Jebel Irhoud, cette trouvaille questionne aussi la représentation de l’évolution de l’Homme se résumant à un singe qui se redresse et devient un bipède humain.
Néanmoins, malgré l’importance de cette découverte, les recherches archéologiques ne s’arrêtent pas là ! Pour la plupart des scientifiques, il est possible de trouver des fossiles d’Homo Sapiens encore plus anciens.