Un temple immense englouti

Lorsqu’on pense à l’architecture bouddhiste, beaucoup de gens pensent à Angkor Wat au Cambodge. Il s’agit d’une étonnante mini-ville de 400 acres construite au début du 12e siècle.
D’autres pensent au monastère Paro Tanktsang, situé à flanc de falaise, à 3.120 mètres d’altitude dans les montagnes du Bhoutan. On ne peut l’atteindre qu’en empruntant divers chemins de pèlerinage.
D’autres connaissent peut-être le Wat Rong Khun, un temple moderne construit en 1997 situé à Chiang Rai, en Thaïlande. On peut y voir entre autres des peintures murales de Spiderman et de Michael Jackson.
Même si ces sites bouddhistes présentent une grande diversité de conception et d’intention, ils ont des points communs. Le bouddhisme est apparu en Inde comme une réaction contre la hiérarchie rigide des classes de la société hindoue.
Désormais, le bouddhisme s’est répandu de l’Inde vers le Myanmar. Puis vers le Laos, le Cambodge, le Vietnam, la Corée, le Japon, la Thaïlande, la Malaisie et d’autres pays. L’un de ces pays, l’Indonésie, compte actuellement un très petit nombre de bouddhistes, moins de 0,7 %.
Cependant, elle abrite également l’un des temples bouddhistes les plus impressionnants du monde, Borobudur, perdu depuis des centaines d’années sous les cendres volcaniques et le feuillage de la forêt tropicale.