Une lettre accusatoire
Source : mysteriesrunsolved
Tout commence par un matin de mai 1901, lorsque le procureur général de Poitiers reçoit une lettre anonyme, qui dénonçait un fait « d’une exceptionnelle gravité ».
En fait, la lettre parlait d’une jeune fille qu’on a enfermé dans la maison d’une certaine « madame Monnier », privée de nourriture et vivant dans des conditions insalubres et ce, depuis 25 ans.
Source : mysteriesrunsolved
Il est vrai que ce n’était pas la première fois que de tels propos arrivaient aux oreilles du procureur. En effer,dans la région de Poitiers, les rumeurs sur Blanche Monnier fusaient de partout depuis déjà plusieurs années.
La mère a su convaincre les autres
En effet, cela faisait quelques temps que dans la ville, on parlait de cette fille issue d’une famille bourgeoise qui vivait recluse. Mais on disait aussi qu’elle était folle et qu’il valait mieux qu’elle reste enfermée chez elle, auprès de sa mère Louise Monnier.
La version de cette mère veuve qui ne faisait que « protéger » sa fille, convenait donc à tout le monde, et l’affaire n’avait pas connu de suite. Les pouvoirs publics qui avaient pris connaissance de l’histoire ont préféré faire l’autruche, prétextant qu’il ne fallait tout simplement pas « se mêler des affaires personnelles des gens« .
Source : supercurioso
Mais cette fois-ci c’était différent, la lettre était on ne peut plus claire : elle accusait ouvertement Madame Monnier de séquestrer sa propre fille, et de lui faire subir les pires tortures.
Une enquête s’ouvre alors au commissariat central de Poitiers, sous la main d’un commissaire qui l’après-midi même de ce 23 Mai, accompagné de ses gendarmes, va toquer à la porte des Monnier au 21 Rue de la Visitation.
Les gendarmes ont décrit une maison luxueuse, semblable à un hôtel particulier. Au deuxième étage de la demeure, une fenêtre fermée attire sur le champ l’attention du commissaire. C’était la seule d’ailleurs qui était fermée sur la façade.