Le parc « Albanoel »
Source : CNN
À 85 km de Rio de Janeiro, dans la municipalité Itaguaí, au Brésil, se trouve un parc abandonné depuis 2006, qui fait véritablement très peur, aujourd’hui. Ce parc porte le nom de « Albanoel », du nom de son ancien propriétaire Antonio Albano Reis, connu également sous le nom de « Père Noël Quintino ».
Il est appelé ainsi, car à chaque Noël, il distribuait des jouets pour les enfants et de l’argent pour les adultes. Ainsi, en se déguisant en Père Noël, Antonio Albano faisait le bonheur de tout le monde. Voyant les choses en grand, il a décidé un jour d’ouvrir un parc gigantesque dont le thème etait celui de Noël.
Au début des années 2000, ce parc avait acquis une renommée nationale. Il accueillait des milliers de visiteurs ; les familles s’y rendaient fréquemment ; les piscines et les jeux amusaient fortement les enfants.
D’ailleurs, on y trouvait des rennes, des traîneaux, des bougies géantes, des cannes à sucre, une tour de 10 mètres qui évoquait le Christ, une scène de concert et bien plus encore. C’était réellement le lieu parfait pour les enfants ! Malheureusement, après la mort du propriétaire en 2004, ce parc a dû fermer ses portes de manière définitive, deux années plus tard.
Un lieu sinistre et sombre
Depuis, le parc de Papa Noël n’est plus qu’un tas de ruines. Désormais, si vous vous rendez dans le parc « Albanoel » vous verrez en premier lieu un vaste terrain entouré de verdure, ensuite, vous trouverez un triste traîneau, des rennes très usées, des cannes à sucre fanées, une maison bien étrange et tout le reste n’est que ruine.
La raison est que depuis 2006, ce parc a été livré à la nature sans aucun entretien : tous les jeux qui s’y trouvaient auparavant sont maintenant rouillés et ont un air terrifiant ! Si le parc avait auparavant une renommée très positive, aujourd’hui, c’est tout à fait l’inverse.
En effet, le parc « Albanoel » est plutôt connu de nos jours pour être un lieu sinistre, sombre et suscitant la peur. C’est ainsi que maintes personnes s’y déplacent pour prendre des photos qui mettent en relief l’atmosphère inquiétante et troublante de ce parc.
Le parc « Dadipark »
Source : Flickr
Le parc « Dadipark » était l’un des plus vieux parcs d’attractions en Belgique. Situé dans le village Dadizele, ce parc a ouvert ses portes en 1950. L’une des principales attractions était le pont de 800 mètres de long, ce qui en faisait la passerelle de pont suspendu la plus longue d’Europe à l’époque. De ce fait, le Dadipark était la destination préférée des enfants.
Les attractions traditionnelles et le charme de ce lieu ont attiré les foules jusqu’en 2000. Et là, c’est le drame ! Un enfant a été victime d’un accident de manège. Les rires et les flonflons ont laissé place au silence. Suite à cela, la réputation du lieu est mise à mal et les familles, prudentes, désertent le parc d’attraction. En 2002, le Dadipark a fermé ses portes pour cause de rénovations, mais il n’a jamais ré-ouvert.
À partir de 2004, maintes entreprises ont exprimé leur volonté d’acheter le « Dadipark » afin de le transformer en un parc plus moderne. Une proposition avait même été faite par un groupe bruxellois.
Condamné à rouiller !
Malheureusement, le parc ne renaîtra pas de ses cendres, car il se trouve sur un « plan » qui impose au maximum une surface commerciale de 20% uniquement, ce qui est peu pour les investisseurs qui ont décidé d’abandonner le rachat du parc.
Il semblerait donc que le « Dadipark » soit condamné à rouiller, avec, néanmoins, une consolation : c’est probablement le plus grand parc fantôme de toute l’Europe. En effet, aujourd’hui, le « Dadipark » est désert et presque entièrement démoli. Depuis 2013, il n’y reste quasiment plus rien excepté quelques grandes structures et un immense terrain vague qui donne à l’endroit une atmosphère ultra flippante.
Par conséquent, ce vieux parc n’est plus qu’un tas de végétation et de ferraille. Certaines personnes prétendent même que l’endroit serait hanté. Si ce n’est probablement pas le cas, il faut bien admettre que le « Dadipark » parait tout droit sorti d’un film d’horreur.
Le parc « Spreepark »
Source : Reddit
Quand on pense à une visite touristique à Berlin, on a tout de suite à l’esprit l’idée de visiter la Porte de Brandebourg, le Palais du Reichstag et les restes du fameux mur. Pourtant, cette ville possède mille autres richesses culturelles, presque secrètes, datant de l’ère soviétique.
L’une d’elle n’est autre que le « Spreepark », un parc d’attraction, aujourd’hui, abandonné. Ainsi, c’est en 1969 à Berlin-Est que ce parc a ouvert ses portes. Au départ, il portait le nom de « Kulturpark Plänterwald ».
À l’époque, c’était le seul parc d’attraction présent en République Démocratique Allemande. Sans surprise, il réunissait plus d’un million de visiteurs par an sur ses 30 hectares de terrain. Eh oui ! Ce parc avait un énorme succès ! C’était en quelque sorte le Disneyland soviétique.
Suite à la réunification de l’Allemagne, il est devenu la propriété de Norbert Witte, et c’est à ce moment que le parc a changé de nom, adoptant celui de « Spreepark ». De nouvelles attractions se sont installées, à savoir des montagnes russes, deux cours d’eau de jeu, un stade, un « village Western » et un « village anglais ».
De ce fait, le parc est devenu l’un des endroits préférés des enfants, jusqu’en 2002. En effet, à partir de 1999, le parc a commencé à faire face à de nombreuses dettes. Par conséquent, les prix ont augmenté et les visites ont baissé, ce qui a contribué à la faillite de « Spreepark ».
Le parc fantôme
Au fil des années, le « Spreepark » est devenu un lieu apeurant ! Les attractions se sont momifiées, figées dans le passé ; ses petits chemins sont devenus caillouteux ; les rivières se sont transformées en eaux stagnantes et les nacelles se sont rouillées… on y trouve aussi, désormais, des dinosaures décapités sur le sol, une grande roue qui tourne au gré du vent, les cabines se déplaçant de gauche à droite, dans un grincement qui, dans l’ensemble du parc, glace le sang.
Et tout cela est mêlé à la nature qui a envahi le parc. Ce n’est pas à tort que l’on surnomme le « Spreepark », de parc fantôme. Malheureusement, le passage du temps, à lui seul, a suffi à draper le « Spreepark » d’une atmosphère lourde et effrayante.
De nos jours, maints touristes décident de visiter ce parc abandonné malgré l’ambiance morbide qui y règne. D’ailleurs, ce parc fantomatique a été le décor idéal pour les films d’horreurs, comme celui de « Nous sommes la nuit », sorti en 2010.