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Les aéroports les plus dangereux au monde

Lorsque l'on voyage en avion, il y a un endroit incontournable: L'aéroport. On y passe que quelques heures à chaque voyage, mais certains aéroports peuvent vous marquer pendant très longtemps. Si certains sont très bien aménagés, d'autres, le sont moins. Certains sont même tellement invraisemblables que l’on se demande vraiment comment les avions réussissent à atterrir et décoller entre précipices, vallées étroites et autres mini pistes.

 

Ces aéroports sont non seulement uniquement accessibles via des atterrissages spectaculaires et soigneusement orchestrés, mais ils sont souvent aussi situés dans certaines des régions les plus belles et les plus reculées de la planète. Lors de votre prochain voyage en avion, découvrez donc les aéroports les plus dangereux au monde.

 

L’aéroport périlleux de Funchal


Source : Wikipedia

Un atterrissage sur l’île de Madère est une montée d’adrénaline pour les passagers, et un réel défi pour les pilotes. D’ailleurs, il n’est pas rare de voir des avions qui s’approchent de la piste, puis qui remettent soudain les gaz.

Il est aussi fréquent d’observer un appareil tanguer sous l’effet des bourrasques, touchant la piste sans encombre mais avec quelques frayeurs. Les dangers, ici, sont nombreux. Les pilotes ne peuvent pas faire leur approche aux instruments ! Et ils doivent suivre le littoral au relief accidenté, avant de s’aligner sur la piste, à vue.

Pour rendre la manœuvre encore plus difficile, il faut s’adapter à des vents violents et changeants, d’abord de face. Puis de côté et enfin de derrière. La piste étroite, agrandie il y a 15 ans pour mesurer 2781 mètres, déborde sur la mer grâce à 180 piliers de béton. Il n’est donc pas donné à tout le monde d’atterrir ici sur cette île paradisiaque du Portugal.

Aéroport de Lukla au Népal


Source : Wikipedia

Il ne faut pas se louper et chaque centimètre de piste compte dans cet aéroport qui desserve la localité de Lukla au Népal. Situé à 2 860 mètres d’altitude, il est niché au cœur des montagnes de l’Himalaya. C’est la porte d’entrée qui permet d’accéder à l’Everest : le toit du monde.

D’ailleurs, c’est pour cela qu’il est très fréquenté principalement par les alpinistes. Il peut desservir en à peine l’espace d’une journée jusqu’à 80 vols. Connu sous le nom de Tenzing-Hillary, c’est un altiport accessible uniquement aux hélicoptères. Egalement, aux petits avions et aux avions à décollage et atterrissage court.

Un aéroport trop dangereux

Ce qui le rend si périlleux, c’est d’abord sa piste unidirectionnelle. Elle est très courte : 460 mètres de long seulement. Elle est aussi inclinée à 12 % et s’achève, d’un côté, par un gouffre, un à-pic vertigineux de 700 mètres et de l’autre par un solide mur de pierre.

A tenzing-hillary , il n’y a pas de coup d’essai possible. Soit l’avion atterrit, soit il percute le mur, soit il tombe d’une falaise. Il y a toujours très peu de marge d’erreur. C’est pour cela que cet aéroport est réservé uniquement aux pilotes particulièrement expérimentés.

Car outre la piste difficile et les sommets qui entourent Lukla, ces derniers doivent aussi composer avec les conditions météo changeantes de la haute montagne. Un aéroport de tous les dangers où les accidents ne sont hélas pas rares.

L’aéroport dangereux de Paro au Bouthan


Source : Wikipedia

Situé à une altitude de 2235 mètres au creux d’une vallée, à proximité de la rivière Paro Chhu, l’unique aéroport du Bhoutan est encerclé de montagnes qui culminent à plus de 5 kilomètres de hauteur.

De plus, puisque les pentes montagneuses sont couvertes d’habitations, les pilotes doivent zigzaguer entre les toitures des maisons. D’ailleurs, ces dernières frôlent parfois pour pouvoir se rapprocher de la piste.

Comme si ce n’était pas suffisant , les vents forts qui balayent la vallée produisent de telles turbulences que les passagers sont souvent terrorisés. Tous ces facteurs compliquent profondément l’atterrissage et le décollage des avions.

Les vols ne sont autorisés que pendant la journée

Par ailleurs, la piste d’atterrissage est très courte : 2 kilomètres seulement, tandis qu’une piste classique est longue d’au moins un kilomètre de plus. Seuls 8 pilotes au monde peuvent y atterrir.

Pourtant malgré le danger, le vol au-dessus des eaux claires de la rivière Paro et de la végétation luxuriante des forêts himalayennes compense largement par sa splendeur et chaque année, des milliers de passagers s’aventurent en avion au Bhoutan où le paysage est d’une beauté époustouflante.

L’aéroport périlleux de Barra Eoligarry


Source : Geograph

Cet aéroport international à piste courte est situé dans une large baie peu profonde à l’extrémité nord de l’île de Barra, dans l’archipel des Hébrides extérieures en Écosse. Il est particulièrement unique car il est le seul aéroport au monde où les vols réguliers utilisent une plage nommée Traigh Mhòr comme piste d’atterrissage. Oui ! Une plage !

La plage est délimitée par trois pistes en triangle, marquées par des poteaux de bois permanents à leurs extrémités. Ce qui permet presque toujours aux Twin Otters – sorte d’avions pouvant être équipé soit de roues, soit de skis, soit de flotteurs – d’atterrir dans le vent.

Lorsque l’aéroport est en fonctionnement, les vacanciers sont priés de s’éloigner de la plage le temps que les avions aient fini leurs manœuvres.

A marée haute, ces pistes à 1,5 mètre au-dessus du niveau de la mer se retrouvent complètement sous l’eau. Il est alors impossible d’atterrir ! Et pour éviter ce problème, les temps de vol varient donc avec la marée.

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