Alexander Selkirk : un homme à problèmes
Source : out-the-box
Nous sommes en 1676 en Ecosse quand Alexander Selkirk voit le jour dans une famille de tanneurs. Depuis son plus jeune âge, il fait preuve d’un caractère indiscipliné et à problèmes. Il est en effet querelleur, provocateur et bagarreur. A tel point qu’il devait comparaître devant le conseil pour « conduite indécente dans une église ». Mais au lieu de cela, il préfère, s’enfuir dans les mers. Ainsi, en 1695, il commence sa carrière de marin.
Quelques années plus tard, Alexander Selkirk saisit une nouvelle opportunité. Celle d’embarquer, en qualité de maitre d’équipage, à bord du « Cinque Ports » qui navigue vers les côtes du Pacifique. Ce vaisseau de 16 canons et une soixantaine de marins, accompagne le St-George et ses 26 canons du célèbre aventurier anglais William Dampier. Ces corsaires ont alors pour mission d’affronter, en toute heure et en tout lieu, les grands ennemis de l’Angleterre que sont les Espagnols. A ce moment Alexander Selkirk n’a plus qu’un seul but : gagner beaucoup d’argent.
Cap vers l’archipel Juan Fernández
Mais tout ne se passe pas comme prévu ! Après environ un an de navigation l’équipage n’amasse qu’un maigre butin. Pire, suite à un assaut manqué contre deux bateaux marchands, la flotte anglaise ne s’en sort pas indemne, et les deux navires corsaires décident de se séparer. Devant une telle situation, Alexander Selkirk choisi de rester à bord du Cinque Ports, qui répond aux ordres de Thomas Stradling. Et met ensuite le cap vers l’archipel Juan Fernández, à plus de 600 km des côtes chiliennes.
L’équipage profite donc de cette escale sur l’île de Más a Tierra pour se ravitailler en eau et en produits frais. Après quoi, Thomas Stradling veut repartir aussitôt. Mais Alexander Selkirk s’y oppose, jugeant qu’il faut d’abord procéder aux réparations du navire qui, selon lui, sont indispensables. Mais devant l’entêtement de son commandant, le maître d’équipage annonce qu’il préfère rester là plutôt que de reprendre la mer sur un navire en si piteux état, en espérant évidemment prendre plus tard un autre bateau.