L’hydropote : animal avec de drôles de dents
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L’hydropote est un mammifère originaire d’Asie appartenant à la famille des cervidés, bien qu’il ressemble plus à un porte-musc qu’à un cerf. On l’appelle également Cerf d’eau ou Chevreuil des marais.
A titre de précision, en raison de son alimentation, cet animal est présent sur les berges des cours d’eau et dans les prairies marécageuses de Chine et de Corée. L’une des caractéristiques notables chez l’hydropote est qu’il est l’unique membre de la famille des cervidés à ne pas porter de bois sur la tête.
Jusqu’à 10 cm de long
En revanche, le mâle possède deux canines très prononcées comme l’avaient les tigres à dents de sabres. Mais contrairement à ce dernier qui s’en servait surtout pour la chasse, celles du cerf lui servent uniquement à séduire les femelles lors de la saison du rut.
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Ces canines mesurent jusqu’à 10 cm de long, dépassant d’environ 5 cm à l’extérieur lorsque la bouche est fermée. Et malheureusement, l’espèce qui se développe actuellement présente un danger pour les humains.
Car elle est sauvage, agressive et très souvent fatale lors des attaques. Ce qui plus est, les Coréens croient que sa morsure est mortelle.
La Tortue luth : des dents terrifiantes
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La Tortue luth est une espèce de tortue de la famille des Dermochelyidae. Encore, elle est la plus imposante des sept espèces de tortues de mer dans le monde. A telle enseigne que certains individus peuvent atteindre un poids d’une tonne pour 3 mètres de longueur.
Ce reptile habite toutes les mers chaudes du globe. Pourtant, c’est le seul à pouvoir s’aventurer dans les eaux froides du nord et du sud du globe. Si l’absence d’une carapace osseuse reste un trait caractéristique de cet animal, il n’en demeure pas moins qu’elle est dépourvue de dents terrifiantes comme toutes les tortues marines.
De fortes dents pour bien se nourrir
En revanche, elle possède un puissant bec corné et son œsophage est recouverte d’épines pointues. La longueur de ces épines kératineuses varie, selon leur localisation, de 8 mm à 5 cm.
Et selon les scientifiques, l’inclinaison des épines vers l’intérieur assurent le déchiquetage et le brassage des proies capturées, tout en évitant les piqures délivrées par les tentacules.
C’est ce mécanisme complexe et bien rodé qui permet à l’animal de se nourrir rapidement et efficacement. A ce compte-là, cette tortue marine géante pourrait assimiler, jusqu’à son propre poids en méduses chaque jour.
Le Promachoteuthis sulcus
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Le Promachoteuthis sulcus, surnommé le calmar à dentition humaine, est une espèce de calmar extrêmement rare. Cette nouvelle espèce a été découverte par des scientifiques en 1971 à la suite d’une une mission d’exploration.
Depuis, l’individu femelle capturé dans le sud de l’Océan atlantique à près de 2000 mètres de profondeur est le seul à être aux mains de la science. Par conséquent, cet unique spécimen constitue à lui tout seul une nouvelle espèce de céphalopodes.
D’une manière générale, les calmars possèdent un puissant bec, utile pour briser la coquille des animaux dont il se nourrissent. Sauf que le Promachoteuthis sulcus semble, à priori, avoir deux rangées de dents semblables à celles des humains. Il s’agit en réalité de petites lèvres circulaires repliées sur elles-mêmes.
Les dents terrifiantes du payara
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Le payara, aussi appelé tétra vampire, est une espèce de poisson d’eau douce de la famille des Cynodontidés. Ce poisson originaire d’Amérique du Sud est très impressionnant de par sa taille, mais surtout de par sa physionomie.
En effet, les plus grands spécimens peuvent mesurer près de 120 cm et peser jusqu’à près de 18 kilos. La dentition est par ailleurs un trait marquant de ce prédateur. Car, elle est dotée de plusieurs grosses dents très effilées, notamment la paire d’incisives de plus de 5 cm de la mâchoire inférieure qui fait la fierté de cette espèce, et lui donne son surnom de vampire.
Pour dévorer les proies
Lorsque le payara ferme sa gueule, ces deux dents sont positionnées dans des poches dans la mâchoire supérieure. Le Payara les utilise plus précisément pour empaler ses proies, pour ensuite les dévorer.
En plus, l’ossature buccale du Payara se referme instantanément quand elle touche une proie comme reflexe de son système nerveux. De ce fait, le paraya, est capable de très vilaines morsures au cas il serait mal attrapé. Cette espèce est cependant très populaire pour la pêche au carnassier dans les rivières de l’Amazone.