Une créature impressionnante : le vers à ruban
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Bien que les avancées technologiques de l’homme, lui aient permis de recenser des milliers d’espèces vivantes. Le patrimoine animalier nous réserve toujours des surprises de taille.
Ainsi, les chercheurs se retrouvent régulièrement confrontés à des espèces jusque-là jamais répertoriées. Ou bien dont le fonctionnement est encore complètement mystérieux.
C’est d’ailleurs le cas d’une espèce de vers, que vous avez pu croiser sur le web ces dernières années. Le vers à ruban, aussi connu sous le nom de vers à lacet.
Une créature visqueuse bizarre
Certaines vidéos ayant circulé sur les réseaux sociaux, montrent des images de ces créatures visqueuses à couleur rose, en train de se débattre sur des rochers.
Mais ce qui a marqué le plus les internautes. C’est l’instant où l’un de ces vers crache une sorte de tentacule, à ramification à l’aspect intimidant.
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Bien que des rumeurs aient circulé sur la toile stipulant, qu’il s’agirait d’un mucus malodorant et toxique. Il se sert de ce dernier pour se protéger contre les prédateurs, l’information n’a pas été confirmée par les spécialistes..
Ce qui est certain, selon Sebastian Kvist, conservateur associé des invertébrés au Musée royal de l’Ontario. C’est que ce serait prioritairement un équipement de chasse.
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Ainsi, l’invertébré, du genre Gorgonorhyncus, utiliserait cette sorte de trompe pour se saisir de ses proies. Ensuite les attirer, puis les avaler en entier. Ce vers se nourrirait donc principalement de mollusques, d’escargots et même de certains de ses congénères.
Le scientifique n’a pas nié qu’il puisse s’agir également, d’un dispositif de défense. Mais le caractère toxique du mucus secrété, demeure mitigé en l’attente de preuves bien-fondées.
Une espèce énigmatique
Selon la même source, ces créatures présenteraient un squelette hydrostatique. Ce qui signifie qu’ils ont besoin des conditions présentes dans un milieu, où la pression marine est telle qu’elle permet de conserver leurs corps en un seul morceau.
Si l’espèce demeure vraiment énigmatique, même pour la société scientifique, c’est principalement à cause de l’absence d’archives fossiles. Une absence due au fait de l’extrême fragilité du corps du vers ruban.
Néanmoins, rien de tel qu’une information très étonnante pour clore le sujet. Un Lineus longissimus, un genre rarissime de ces vers, aurait été observé dans la nature, mesurant 30 mètres de longs ! Une taille suffisante pour faire rougir une baleine bien portante !