Une créature impressionnante : le vers à ruban
Source : Youtube
Bien que les avancées technologiques de l’homme, lui aient permis de recenser des milliers d’espèces vivantes. Le patrimoine animalier nous réserve toujours des surprises de taille.
Ainsi, les chercheurs se retrouvent régulièrement confrontés à des espèces jusque-là jamais répertoriées. Ou bien dont le fonctionnement est encore complètement mystérieux.
C’est d’ailleurs le cas d’une espèce de vers, que vous avez pu croiser sur le web ces dernières années. Le vers à ruban, aussi connu sous le nom de vers à lacet.
Une créature visqueuse bizarre
Certaines vidéos ayant circulé sur les réseaux sociaux, montrent des images de ces créatures visqueuses à couleur rose, en train de se débattre sur des rochers.
Mais ce qui a marqué le plus les internautes. C’est l’instant où l’un de ces vers crache une sorte de tentacule, à ramification à l’aspect intimidant.
Source : nuage1962.wordpress
Bien que des rumeurs aient circulé sur la toile stipulant, qu’il s’agirait d’un mucus malodorant et toxique. Il se sert de ce dernier pour se protéger contre les prédateurs, l’information n’a pas été confirmée par les spécialistes..
Ce qui est certain, selon Sebastian Kvist, conservateur associé des invertébrés au Musée royal de l’Ontario. C’est que ce serait prioritairement un équipement de chasse.
Source : Youtube
Ainsi, l’invertébré, du genre Gorgonorhyncus, utiliserait cette sorte de trompe pour se saisir de ses proies. Ensuite les attirer, puis les avaler en entier. Ce vers se nourrirait donc principalement de mollusques, d’escargots et même de certains de ses congénères.
Le scientifique n’a pas nié qu’il puisse s’agir également, d’un dispositif de défense. Mais le caractère toxique du mucus secrété, demeure mitigé en l’attente de preuves bien-fondées.
Une espèce énigmatique
Selon la même source, ces créatures présenteraient un squelette hydrostatique. Ce qui signifie qu’ils ont besoin des conditions présentes dans un milieu, où la pression marine est telle qu’elle permet de conserver leurs corps en un seul morceau.
Si l’espèce demeure vraiment énigmatique, même pour la société scientifique, c’est principalement à cause de l’absence d’archives fossiles. Une absence dûe au fait de l’extrême fragilité du corps du vers ruban.
Néanmoins, rien de tel qu’une information très étonnante pour clore le sujet. Un Lineus longissimus, un genre rarissime de ces vers, aurait été observé dans la nature, mesurant 30 mètres de longs ! Une taille suffisante pour faire rougir une baleine bien portante !
Un des animaux rares : le concombre de mer
Source : Youtube
Continuons notre promenade sous marine pour découvrir un des animaux rares et originaux. Si vous vous y connaissez en cuisine asiatique, vous aurez certainement entendu parler du «Trepang». C’est un plat particulièrement apprécié dans cette région du monde.
Mais saviez vous que ce mets délicieux est préparé à base de concombre… de mer ? Il s’agit d’une créature marine qui se répand principalement dans le bassin Indo-Pacifique tropical ainsi qu’en mer Rouge.
Source : doris.ffessm
Appartenant à la race des Holothuries, cet animal doit son appellation à la forme de son corps, rappelant effectivement celle d’un concombre. Mais ce n’est pas la seule particularité de cette espèce.
L’holothurie ananas
Découvrez ainsi un des représentants de cette espèce, l’holothurie ananas. Son corps en forme de boudin est recouvert de papilles charnues à bouts pointus. Pouvant atteindre 80 centimètres de long, pour un poids de sept kilogrammes à l’âge adulte.
L’animal se nourrit en ingérant les substrats de sable à l’aide de ses tentacules buccaux. Il digère ensuite les particules organiques présentent, pour rejette le reste sous forme d’excrément.
Source : souslesmers.free
Bien que faisant partie du répertoire des aliments du peuple asiatique, l’holothurie ananas n’a pas pu faire l’objet d’une pisciculture à destination commerciale. Et c’est en raison de la toxicité de son épiderme.
En effet, son orifice anal rejette de longs filaments collants et toxiques pour se protéger de ses prédateurs. Malheureusement, le trafic commercial accru de cette espèce, allié à sa faible fécondité, ont eu raison de sa prolifération. Ainsi, le concombre de mer se voit actuellement inscrit dans la liste des espèces en danger d’extinction.