Le lapin, un animal à garder chez soi !
Source : discovermagazine
Si le lapin est l’un des plus doux et des plus mignons animaux de compagnie que l’on puisse imaginer, il n’en demeure pas moins que cette petite boule de poil aux longues oreilles peut se révéler désastreuse pour l’environnement, une fois relâchée dans la nature.
L’histoire qui suit, et qui s’est déroulée en 1859, illustre parfaitement tout le danger que peuvent représenter des lapins introduits dans un environnement qui n’est pas le leur. Le Britannique Thomas Austin, chasseur du sud de l’Australie, importe un jour 12 couples de lapins.
Cinquante ans plus tard, 600 millions de ces animaux ont colonisé 60 % du territoire à la vitesse moyenne de 110 kilomètres par an.
Ils se reproduisent rapidement
Les lapins ont ainsi proliféré de manière exponentielle, provoquant un véritable désastre écologique en causant l’érosion du sol. C’est à cause des nombreux trous et galeries souterraines qu’ils creusent tout le temps. Les lapins ont aussi provoqué une véritable catastrophe agricole en dévorant les récoltes.
Et bien que de nombreuses méthodes aient été utilisées afin de réguler leur population, telles que la pause d’immenses grillages de plusieurs milliers de km. Ou encore l’introduction de prédateurs comme le renard. Le problème reste toujours d’actualité, tant ils se reproduisent rapidement.
L’escargot géant d’Afrique
Source : thedodo
Depuis quelques temps, on assiste à un nouveau phénomène de société qui consiste à élever des animaux peu communs, afin d’en faire de véritables animaux de compagnie. Et quoi de plus inhabituel qu’un escargot géant d’Afrique me diriez vous ?
Cette espèce, au demeurant très sociable, est élevée, en effet, comme un animal de compagnie, au même titre qu’un hamster ou qu’une souris blanche.
Néanmoins, le « Lissachatina fulica », de son nom scientifique, étant extrêmement prolifique en termes de reproduction, une gestion irresponsable. Comme le relâcher dans la nature, peut avoir des conséquences catastrophiques pour la flore et la faune locale.
Un animal à garder chez soi
Entre septembre 2011 et janvier 2012, 35 000 « Lissachatina fulica » ont ainsi pu être répertoriés dans la région de Miami, aux États-Unis, bien loin de leur Afrique natale. Le mollusque avait déjà envahi, par le passé, Miami ainsi que la Guadeloupe, la Martinique et d’autres pays des Caraïbes.
La première irruption de l’espèce daterait d’ailleurs de 1966. C’est lorsqu’un adolescent avait ramené dans ses valises trois de ces escargots, en vue de les établir dans un petit terrarium dans sa chambre.
Or, sa grand-mère, horrifiée à la vue de ces mollusques gigantesques, les aurait libérés dans la nature pour s’en débarrasser. De ces trois spécimens naquirent, alors, 18 000 individus, dont l’éradication nécessita, à l’époque, neuf ans et un million de dollars, sans pour autant avoir un réel succès.
Les serpents sont des animaux à ne pas relâcher dans la nature
Source : thesun
La libération de serpents de compagnie dans la nature est devenue un véritable problème. A mesure que les reptiles sont devenus plus populaires auprès du grand public.
Car si la plupart d’entre nous adopte un chien ou un chat, voire un cochon d’inde, d’autres personnes, préfèrent avoir un serpent pour animal de compagnie.
Cet attrait bizarre pour ces animaux à sang froid est en passe de devenir une mode. Et de ce fait, on retrouve, de plus en plus, de foyers hébergeant un vivarium sur mesure pour leur serpent de compagnie.
Ces animaux peuvent devenir géants
Le problème se pose lorsque ces serpents grandissent et deviennent plus lourds, et plus gourmands aussi. Ce qui oblige, bien souvent, les familles à s’en débarrasser dans la nature.
Or, si ces animaux ainsi relâchés sont tout à fait capables de survivre dehors, en raison de leur appétit vorace, ils peuvent mener à l’extinction des petites espèces de la faune locale, telles que celles des écureuils et les hérissons.
Mais ce n’est pas tout, car ces serpents, qui sont pour la plupart constricteurs, vont continuer à croître pour atteindre des mensurations effrayantes. Car un python ou un boa peuvent facilement atteindre les 6 mètres et peser plus de 100 kilos. Sans oublier la taille impressionnante que peuvent atteindre les anacondas géants.
Si un serpent relâché survit assez longtemps pour atteindre cette taille, il se tournera naturellement vers des proies plus grosses, comme des chiens. Ou … des êtres humains, s’ils ont la malchance de tomber sur lui.
Il est donc primordial pour les propriétaires de ce genre de reptile de l’emmener au zoo, ou chez les autorités compétentes de leur région. Et c’est lorsqu’ils décident de se débarrasser de leur animal encombrant.