Atomik, une vodka fabriquée à Tchernobyl
Source : standard
Dans la nuit du 25 au 26 avril 1986, l’un des réacteurs de la centrale nucléaire de Tchernobyl a explosé. Une véritable catastrophe qui, sans surprise, a conduit plus d’une centaine de milliers d’habitants à quitter leur domicile.
Et si la nature a commencé à reprendre ses droits, le taux de radioactivité est aujourd’hui encore considéré comme l’un des plus élevé au monde. Pourtant, c’est bien à cet endroit que provient la vodka artisanale, Atomik.
« Ce n’est pas plus radioactif que n’importe quelle autre vodka »
Fabriquée en 2019 par la Chernobyl Spirit Company, constituée de chercheurs britanniques et ukrainiens, cette vodka a ainsi été produite à partir de grains de seigle et d’eau de la zone d’exclusion de Tchernobyl. C’est là d’ailleurs le tout premier produit de consommation issu de la zone abandonnée autour du réacteur.
Néanmoins, cet étonnant breuvage ne contient pas de radioactivité. « Ce n’est pas plus radioactif que n’importe quelle autre vodka », a affirmé Jim Smith, scientifique de l’université de Portsmouth au Royaume-Uni et membre de la firme Chernobyl Spirit Company.
Une vodka fabriquée à Tchernobyl : l’essentiel des profits redistribué aux habitants
Source : port